Mauro Formica, le nomade de Cruz Azul

Mauro Formica, le nomade de Cruz Azul

À 26 ans, Mauro Formica n'a jamais réussi à se poser. Argentine, Italie, Angleterre et maintenant Mexique, le joueur, à qui l'on promettait un avenir radieux, peine à confirmer. Le voilà aujourd'hui à Cruz Azul, avec l'opportunité de disputer le Mondial des clubs.Le 5 juin 2011, l'Argentine affronte la Pologne. À la 68e minute, le sélectionneur Sergio Batista fait sortir Alejandro Cabral. Le joueur de Velez est remplacé par un certain Mauro Formica, 23 ans, qui célèbre là sa première cape avec l'Albiceleste. Une vraie récompense pour ce joueur qui a brillé pendant près de cinq saisons sous le maillot de Newell's Old Boy, et qui avait loupé sa première cape quelques mois plus tôt, quand Maradona était encore sélectionneur, à cause d'une blessure. Au moment où il entre en jeu face à la Pologne, Formica est au top de la hype. Ou presque. Et on se dit que c'est bien parti pour durer. Énorme dans le championnat argentin de 2006 à 2010, il s'est attiré les regards de l'Europe entière. Des clubs italiens, français, anglais et même russes font la queue. Pourtant, surprise, en janvier 2011, le joueur choisit de rejoindre Blackburn. Un choix étonnant, même si à ce moment-là, les nouveaux dirigeants indiens des Rovers promettent des merveilles aux joueurs et aux supporters. Mais s'il reste adoubé en Argentine, preuve en est cette convocation au moins de juin, l'adaptation à l'Europe ne va pas franchement se passer comme prévu.
Deux relégations en deux ans
Forcément, lorsque Formica débarque à Blackburn, les fans des Rovers sont enthousiastes. Le champion d'Angleterre 1995 accueille là un joueur dont tout le monde dit le plus grand bien. Un trequartista argentin, rapide, technique, qui aime jouer loin des buts adverses pour distiller des passes décisives à ses attaquants. D'ailleurs, à Newell's, il régale la paire d'avants-centres Boghossian (aucun lien de parenté) et Achucarro. Quand il signe donc à Blackburn (après avoir été approché, entre autres, par Bordeaux et l'AS Monaco, qui était à un cheveu de le faire signer), on se dit qu'un nouveau Agüero ou qu'un nouveau Tévez vient potentiellement de poser ses valises dans le championnat d'Angleterre. Le 2 février, Blackburn dispute face à Tottenham son premier match de Premier League après l'arrivée de sa pépite. Mais là, stupeur. Pas de Formica sur la pelouse. Sur le banc ? Non plus. Une blessure ? Non. Juste un choix de l'entraîneur, Steve Kean. Et un choix que le coach ne va pas renier lors des sorties suivantes. Mars, avril, mai Toujours pas la moindre trace de Formica, qui est envoyé en équipe réserve pour, soi-disant, "faire ses gammes". En Argentine, on a du mal à comprendre.…

Le 5 juin 2011, l'Argentine affronte la Pologne. À la 68e minute, le sélectionneur Sergio Batista fait sortir Alejandro Cabral. Le joueur de Velez est remplacé par un certain Mauro Formica, 23 ans, qui célèbre là sa première cape avec l'Albiceleste. Une vraie récompense pour ce joueur qui a brillé pendant près de cinq saisons sous le maillot de Newell's Old Boy, et qui avait loupé sa première cape quelques mois plus tôt, quand Maradona était encore sélectionneur, à cause d'une blessure. Au moment où il entre en jeu face à la Pologne, Formica est au top de la hype. Ou presque. Et on se dit que c'est bien parti pour durer. Énorme dans le championnat argentin de 2006 à 2010, il s'est attiré les regards de l'Europe entière. Des clubs italiens, français, anglais et même russes font la queue. Pourtant, surprise, en janvier 2011, le joueur choisit de rejoindre Blackburn. Un choix étonnant, même si à ce moment-là, les nouveaux dirigeants indiens des Rovers promettent des merveilles aux joueurs et aux supporters. Mais s'il reste adoubé en Argentine, preuve en est cette convocation au moins de juin, l'adaptation à l'Europe ne va pas franchement se passer comme prévu.
Deux relégations en deux ans
Forcément, lorsque Formica débarque à Blackburn, les fans des Rovers sont enthousiastes. Le champion d'Angleterre 1995 accueille là un joueur dont tout le monde dit le plus grand bien. Un trequartista argentin, rapide, technique, qui aime jouer loin des buts adverses pour distiller des passes décisives à ses attaquants. D'ailleurs, à Newell's, il régale la paire d'avants-centres Boghossian (aucun lien de parenté) et Achucarro. Quand il signe donc à Blackburn (après avoir été approché, entre autres, par Bordeaux et l'AS Monaco, qui était à un cheveu de le faire signer), on se dit qu'un nouveau Agüero ou qu'un nouveau Tévez vient potentiellement de poser ses valises dans le championnat d'Angleterre. Le 2 février, Blackburn dispute face à Tottenham son premier match de Premier League après l'arrivée de sa pépite. Mais là, stupeur. Pas de Formica sur la pelouse. Sur le banc ? Non plus. Une blessure ? Non. Juste un choix de l'entraîneur, Steve Kean. Et un choix que le coach ne va pas renier lors des sorties suivantes. Mars, avril, mai Toujours pas la moindre trace de Formica, qui est envoyé en équipe réserve pour, soi-disant, "faire ses gammes". En Argentine, on a du mal à comprendre.…

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