Emu jusqu'aux larmes la veille, Lucas Moura, la future recrue du PSG en janvier (moyennant 43 millions d'euros), a effectué des adieux réussis au public brésilien et aux supporteurs du club de Sao Paulo en offrant à ces derniers la Coupe sud-américaine.
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Même si la finale s'est achevée dans la confusion avec le refus de l'équipe argentine de Tigre de reprendre la partie après des incidents à la mi-temps, Moura a encore marqué le match de son empreinte inscrivant le premier des deux buts de sa formation. A l'aller les deux formations avaient fait match nul.
Lucas Moura restera à tout point de vue l'homme de la finale retour puisque les premiers incidents ont éclaté entre joueurs sur la pelouse après une grosse faute commise par les Argentins sur le néo-Parisien dans le premier quart d'heure. Une fois le calme revenu, Moura bien servi sur le flanc droit a transpercé la défense de Tigre avant le portier adverse (23e). Cinq minutes plus tard Osvaldo a doublé la mise.
VIDEO. le but de Lucas Moura
VIDEO. Le résumé de la finale de la coupe sud-américaine
Les Argentins dénoncent de graves incidents
Que s'est réellement passé dans le stade de Sao Paulo pour la finale retour de la coupe sud-américaine? L'équipe argentine de Tigre (club de la ville de Victoria) a dénoncé le comportement de la police brésilienne et refusé de reprendre la partie après la mi-temps. L'arbitre chilien Enrique Osses a définitivement interrompu le match devant le refus des Argentins et la Confédération sud-américaine (Conmebol) a remis le trophée du vainqueur à Sao Paulo.
« Les agents de la sécurité de Sao Paulo sont entrés, nous ont tapés avec des bâtons, ont sorti un revolver et l'ont pointé sur le gardien de but Damian Albil et puis la police est venue et a recommencé à nous taper», a déclaré l'arrière latéral gauche de Tigre, Lucas Orban. Le milieu de terrain du Tigre Martin Galmarini a affirmé la même chose.
L'un des responsables de la police militaire brésilienne, le commandant Gonzaga, a nié ces affirmations. « Personne n'était armé», a-t-il assuré aux médias brésiliens. Selon lui, quand la police est intervenue, « la bagarre était générale entre la sécurité de Sao Paulo, les joueurs et l'encadrement du Tigre. Personne n'était armé. Il y a eu des blessés des deux côtés ».