Le capitaine d’Anderlecht avait échauffé les esprits au début de l’année en prolongeant la trêve d’hiver en Argentine sans réellement donner de ses nouvelles aux Anderlechtois.
Toutes sortes de théories avaient été développées sur sa rupture de contrat avec le club belge et des pistes pour le remplacer avaient été envisagées.
Finalement, Lucas Biglia était rentré en Belgique comme si de rien n’était. Hier soir, en conférence de presse, la presse attendait qu’il fasse la lumière sur cette affaire. Ca n’a pas été le cas. Anderlecht le lui a formellement interdit.
« Un bordel pour rien »
« Tout ce que je peux vous dire, c’est qu’on a fait un bordel pour rien ! », a-t-il lancé à plusieurs reprises. « Je donnerai des explications, mais plus tard. »
Des remerciements à son coach, aux supporters et à ses coéquipiers
L’Argentin en a profité pour remercier John van den Brom de l’avoir toujours soutenu même au plus fort de la polémique.
« Si je me suis dirigé vers lui après mon goal contre le Standard, c’est parce que depuis son premier jour ici à Anderlecht, il a été d’une grande importance pour moi (NDLR : il n’a jamais pensé lui retirer le brassard de capitaine malgré son absence au stage hivernal à Belek). Il a fait de moi un meilleur footballeur.
Je tiens aussi à remercier les supporters. Ils me soutiennent parce qu’ils savent que, quelles que soient les circonstances, je me suis toujours donné à 100 % pour le club. Merci aussi à mes coéquipiers qui m’ont tous soutenu également. Je leur ai parlé mais ça doit rester dans l’intimité du vestiaire. »