L’ogre espagnol ne fait qu’une bouchée de l’Albiceleste

Pour son dernier match de préparation, la « Roja » avait fait les choses en grand. L’Argentine était effectivement reçue en grandes pompes dans le Palais des Sports de Madrid devant une salle comble et un public chaud bouillant. Et les fans madrilènes n’ont pas été déçus du spectacle proposé par leur équipe qui s’est imposée, dans les grandes largeurs, face à l’Albiceleste (86-53).

20 à 5 au bout de 7 minutes…

Le verrou argentin saute dès le premier quart. Après à peine 7 minutes, le score est déjà 20-5 en faveur des locaux et la fratrie Gasol a déjà fait rugir ses fans. Sur la toute première action du match, le cadet Marc Gasol (14 points, 10 rebonds) scotche Marco Delia et Sergio Llull (9 points, 7 passes) trouve Pau Gasol (13 points, 11 rebonds) qui décoche une flèche derrière l’arc.

Les hostilités sont bien lancées et il faut tout l’opportunisme du revenant, Walter Herrmann (11 points, 7 rebonds), pour que l’Argentine ne touche le fond dès la première mi-temps. Avec un +23 à la pause (48-25), la Roja a déjà plié la rencontre. Symbole de l’impuissance des Sud-américains : Luis Scola (2 points à 1/10 aux tirs) et Facundo Campazzo (9 points à 4/13 aux tirs) qui déchirent grave aux tirs.

Serge Ibaka le contrôleur aérien

L’écart atteint logiquement la barre des trente points au troisième quart (une dizaine par période) alors qu’un duel s’annonce entre Andres Nocioni (10 points à 2/14 aux tirs) et Serge Ibaka (13 points, 8 rebonds). L’intérieur du Thunder ne goûte que moyennement à une poussette du Chapu et sur l’action suivante, il se fait justice lui-même avec un contre sur l’ancien des Bulls. Contrôleur aérien, « Iblocka » se régale ensuite d’une action magistrale avec un contre en défense suivie d’un dunk en alley oop dans la continuité.

Incapables d’arrêter la furia espagnole, les Argentins ne peuvent que constater les dégâts. Ils s’inclinent au final de 33 points (86-53) sans jamais avoir pu menacer la série d’invincibilité de la Roja. Malgré un programme de préparation chargé avec 8 rencontres à jouer, les Espagnols ont maîtrisé leur sujet de bout en bout et font définitivement figure de favoris pour le titre de champions du monde.

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