L’Iran dément des auditions liées à l’attentat de Buenos Aires

Téhéran a démenti mardi avoir accepté que des enquêteurs internationaux entendent des responsables iraniens au sujet de l'attentat de 1994 contre un centre communautaire juif de Buenos Aires.

A la suite de cet attentat, qui a fait 85 morts, l'Argentine, dont la justice accuse Téhéran de l'avoir soutenu, a obtenu d'Interpol en 2007 des mandats d'arrêt contre cinq Iraniens et un Libanais.

L'Argentine a annoncé le mois dernier qu'un accord avait été trouvé avec l'Iran, qui dément toute responsabilité dans l'attaque, pour créer une «commission de vérité» formée d'experts juridiques internationaux et chargée de revoir tous les documents liés à cette attaque.

Des experts argentins

Mais le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Ramin Mehmanparast, a démenti mardi que des responsables iraniens seraient entendus dans le cadre de cette «commission de vérité». «Cette information est un mensonge», a-t-il dit lors d'une conférence de presse à Téhéran, cité par l'agence de presse Isna.

D'après des fuites, le mémorandum d'accord conclu entre l'Iran et l'Argentine prévoirait que des experts argentins rencontrent à Téhéran les personnalités visées par Interpol.

Le ministre iranien de la Défense, Ahmad Vahidi, est au nombre des responsable iraniens visés par l'Argentine. 

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