Samedi soir (à partir de 23h30, heure française), Lionel Messi, 27 ans, devrait disputer son 100e match en sélection à l’occasion d’Argentine-Jamaïque, troisième et dernier match de poules de l’Albiceleste dans cette Copa America 2015.
Samedi, Javier Pastore fête ses 26 ans mais les regards sur la sélection argentine se poseront inévitablement sur son coéquipier Lionel Messi. L’icône du FC Barcelone devrait honorer sa 100e cape internationale à l’occasion du troisième match de poules que l’Albiceleste disputera dans la soirée contre la Jamaïque (coup d’envoi à 23h30, heure française). A quatre jours de ses 28 ans, le génial gaucher entre déjà dans le club des centenaires des Bleu et Blanc, rejoignant, entre autres, son collègue catalan Javier Mascherano (113), Roberto Ayala (114) et le recordman Javier Zanetti (144).
Diego Simeone, lui, en compte 106 et continue d’adouber son compatriote. "Messi est le numéro un et personne ne s’en approche", estime l’entraîneur de l’Atletico Madrid, sur Marca, au sujet de celui qui avait vécu d’une drôle de manière ses débuts avec le maillot rayé. Le 17 août 2005, il est convoqué par José Pekerman, un des six sélectionneurs qu’il a côtoyés jusqu’à aujourd’hui (Tata Martino étant le dernier en date), pour affronter la Hongrie en amical (2-1). Le numéro 18, entre sur le terrain après 18 minutes en seconde période pour remplacer Lisandro Lopez. Il en ressort après 1’30, expulsé pour un coup de coude…
Messi est le joueur ayant réussi le plus de dribbles en #CopaAmericaChile2015 17 en 2 matchs #ARG pic.twitter.com/xkMI4LSYJz
— Penya GBA (@PenyaGBA) 19 Juin 2015
« La Pulga » regagnera facilement du temps de jeu et gonflera ses statistiques pour compter, avant ce match contre la Jamaïque, 46 buts et 27 passes décisives en 99 sélections avec 59 victoires au compteur et 21 défaites. Lionel Messi se trouve à 10 réalisations de Gabriel Batistuta, le goléador le plus prolifique de l’histoire de la sélection argentine avec 56 buts. La mission de rattraper l’ex-idole de la Viola n’est pas impossible mais ce n’est pas ce qui obsède Leo. "J’espère que je pourrai lever une coupe une fois pour toutes", disait-il au quotidien La Nacion, évoquant son palmarès avec l’Albiceleste, en parfait contraste avec celui qu’il possède avec le Barça.
Vainqueur de quatre Ligue des champions et de sept Liga notamment, le quadruple Balon d’Or veut à tout prix réussir avec son pays. Si la finale de la dernière Coupe du monde, perdue l’été dernier au Brésil contre l’Allemagne, lui reste en travers de la gorge, il entend bien rebondir cette année au Chili. Voilà 22 ans que les supporters argentins attendent un sacre continental. Une autre bonne raison.
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