Vendredi 26 juillet 2013 - 15:53
Après avoir paraphé un contrat de deux saisons avec le FC Barcelone, Gerardo Martino a tenu vendredi sa première conférence de presse comme nouvel entraîneur du club catalan. Très demandé, le successeur de Tito Vilanova sur le banc blaugrana en a profité pour éclairer les médias sur de nombreux sujets, notamment ses ambitions.
Cette fois, "Tata" Martino ne peut plus se cacher. Alors que Jordi Roura était encore à la tête du Barça lors de la rencontre amicale perdue il y a deux jours contre le Bayern Munich (2-0) de Josep Guardiola, le technicien argentin a dû faire face ce vendredi à son tout premier exercice comme nouvel homme fort blaugrana, celui de la traditionnelle conférence de presse. En présence du directeur sportif Andoni Zubizarreta et du vice-président Josep María Bartomeu, l'homme de 50 ans s'est dit en préambule "très heureux" de rejoindre le FC Barcelone, parlant même d'une "grande fierté" d'avoir bénéficié de la confiance de la direction barcelonaise.
Après une dernière saison passée du côté des Newell's Old Boys, en Argentine, celui qui fut sélectionneur du Paraguay entre 2007 et 2011, période durant laquelle cette nation phare du continent sud-américain s'est retrouvée en quarts de finale de la Coupe du Monde 2010, Gerardo Martino, conscient de la tâche qui l'attend, devra se construire une image pour le moment méconnue en Europe : "Je prends cette nomination assez naturellement. Si j'étais venu travailler en Europe, j'aurais été un peu plus connu." Et forcément de côtoyer dans les mois à venir des footballeurs d'un autre calibre que ce qu'il a connu jusque-là, bien qu'il ne s'en inquiète pas : "J'ai appris durant ma carrière à m'adapter aux joueurs."
Désireux "d'apporter pour que l'équipe soit plus complète" afin de permettre aux joueurs de continuer "à avoir faim et à gagner", "Tata" Martino n'a pas pu échapper aux questions de la prochaine collaboration entre Lionel Messi et Neymar. "Je ne peux pas croire [qu'ils] ne puissent pas jouer ensemble. Si on n'y arrive pas, ce sera la faute de l'entraîneur, avoue-t-il. Messi a joué à différents postes, mais il marque plus que jamais aujourd'hui. Je ne le changerai pas de position." Avec ces deux stars, sans oublier Cesc Fabregas qu'il ne souhaite "pas vendre", le natif de Rosario croit son équipe capable de rester sur sa lancée des années précédentes. Ne pas ramener la Liga, "ce serait un échec", précise d'ailleurs l'entraîneur albiceleste. Les socios du Camp Nou n'en attendent pas moins de lui.
Camille Fischbach de Top Mercato