Je reviens pour la pétition, dans la désolation d'un monde indifférent, nourri de macdo et de graisses saturées… Je suis écoeurée.
Personne, nulle part. Si nous ne sommes que trente-deux. Trente-deux signatures ce matin. L'appel est relayé par Makaila Nguebla, soutenu sur son blog (http://makaila.over-blog.com) mais là encore, personne. Personne de Mauritanie. Personne de Réelle Démocratie Maintenant. Personne des engraineurs. Personne sur Mediapart. Personne sur Youtube. Personne pour répondre à Survival. Personne pour répondre à ingénieurs sans frontières. Personne nulle part. Des mails et des mails, quatre réponses !
Ne sommes-nous que 32 ? Ne sommes-nous que 32 de ce petit monde-là à nous préoccuper ailleurs qu'autour d'un café, au détour d'un billet ou en larmoyant sur fb des peuples originaires ?
Ne sommes-nous que 32, tous réseaux confondus, prêts à simplement, simplement signer une pétition ?
Nous n'allons pas là-bas les soutenir, nous n'allons pas leur donner de quoi accéder à l'énergie, solaire par exemple, ni leur installer. Nous n'allons nulle part, ne prenons aucun risque, n'affrontons pas la police… Nous ne serons même pas indésirables en Argentine…
Alors, qu'est-ce qui laisse indifférent dans cet appel ? En quoi n'est-il pas digne d'être signé ? En quoi, les Qoms ne méritent-ils pas autant de signature que les Rroms, même, en France ?
En quoi une université populaire ne vaut-elle pas que l'on prenne juste le temps de signer une pétition ? Parce que l'on sait que les pétitions peuvent aussi être efficaces.
Alors ?