Les Frero Delavega ne sont plus des coeurs à prendre !

Alors que Jérémy affiche au grand jour son histoire avec Laure Manau­dou, Florian, l'autre moitié du groupe qui a déjà écoulé pas moins de 300 000 exem­plaires de son premier album, Frero Dela­vega, se faisait plus discret. Pour­tant, ce n'est plus un coeur à prendre (domma­ge…).  C’est bien auprès de Nata­lia, la chan­ceuse, que le beau mâle au bandeau coule ses jours les plus tranquilles et heureux ça va de soit. La Franco-Argen­tine venue de Buenos Aires, avec ses colliers, ses grigris, ses foulards, sa jupe gitane et ses sandales plates, incarne mieux que quiconque l’idéal de vie gipsy-chic du jeune homme de Gujan-Mestras, sur le bassin d’Ar­ca­chon. Il a vingt-huit ans, elle, deux de plus. Elle a dans les yeux le soleil qui lui manque à Paris. Et dans la voix, des accents exotiques. Elle compose et chante dans sa langue mater­nelle, l’es­pa­gnol. Langue que Florian, aux ascen­dants hispa­niques, aime. Ils partagent les mêmes réfé­rences : Azna­vour, les Beatles, Asaf Avidan…

 

Depuis plus de trois ans que leurs vies se font écho, Florian et Nata­lia, sans cher­cher la surex­po­si­tion, ne se cachent pas. Leur amour se gazouille sur toute la gamme. Déjà en 2012, ils postaient sur YouTube des reprises enivrantes de The Police ou de la chan­teuse Bebe. Vidéos qui font mouche, puisque Florian y a été repéré pour parti­ci­per à la troi­sième édition de The Voice. Nata­lia n’a pas suivi le chemin de son Hidalgo : en 2004, à vingt ans, elle a claqué la porte d’Ope­ra­ción Triunfo, sorte de Star Academy argen­tine. Elle était en demi-finale. Au Mexique – où elle a vécu cinq ans avant d’ar­ri­ver à Paris –, elle peau­fine sa parti­tion et se produit dans des bars. Les télé­cro­chets ? Non merci. Elle préfère un public confi­den­tiel. Mais elle soutient son chéri dans son ascen­sion dans The Voice. 

 
Coaché par Mika, il va, avec son alter ego Frérot, jusqu’en quart de finale du programme de Shine Produc­tions. Frero Dela­vega ne reste pas un duo long­temps. Nata­lia n’est jamais loin. Dans le clip de Sweet Darling, premier single du groupe, on la voit passer, tel un ange bien­veillant. Sur scène lors de leur première tour­née, elle prend un malin plai­sir à rejoindre le binôme et à jouer du tambou­rin. Elle danse, ils chantent. L’ac­cord est parfait. Mais Nata­lia ne perd pas de vue ses ambi­tions. Pour son premier album, Mucho Chino, elle a colla­boré avec Jacques Ehrhart, le réali­sa­teur d’un album emblé­ma­tique des années 2000, Chambre avec vue, d’Henri Salva­dor. Le 6 novembre dernier, elle a sorti un EP, Respira, dont certains titres ont été coécrits par Flo. Il a été salué par la critique. Et de son côté, Frero Dela­vega, sacré groupe de l’an­née lors des derniers NRJ Music Awards, sortira son deuxième opus, Des ombres et des lumières (Capi­tol) le 27 novembre prochain. Une parti­tion sans fausse note.  

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Crédits photos : †Kyle Reese

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