Les Diables rouges resteront n°1 en cas de victoire contre l’Espagne


Diables Rouges

Wilmots a expliqué pourquoi la Belgique est en tête du classement mondial.

La Belgique gardera sa place de numéro 1 au ranking Fifa si elle bat l’Espagne ! Les Diables profitent du partage entre l’Argentine et le Brésil (1-1), un match de qualification pour le Mondial 2018.

Même un nul contre l’Espagne pourrait suffire, à condition que l’Argentine ne gagne pas contre la Colombie ce lundi. Dans le pire des cas, la Belgique sera deuxième au nouveau classement de la Fifa, qui sort en décembre.

L’Amérique du Sud a été abasourdie par la première place de la Belgique. La chaîne de télévision nationale O Globo a même envoyé une journaliste en Belgique pour comprendre comment un petit pays peut devancer toutes les grandes nations.

"C’est impossible à expliquer en deux minutes, fut la réponse de Marc Wilmots. Il y a tellement de choses qui se sont passées en dix ans…"

Mais il a quand même tenté de donner une réponse valable. "Il y a des entraîneurs qui ont changé, de la discipline qui a été mise en place, un groupe de joueurs qui a osé prouver qu’il était capable de réussir à l’étranger, des clubs belges - comme Bruges, le Standard, Genk et Anderlecht - qui ont investi dans la formation."

L’ambiance , elle aussi, joue un rôle selon Marc Wilmots. "Il y a trois ans, un groupe de joueurs s’est créé et a eu envie de faire de belles choses ensemble. Au fur et à mesure, une bonne ambiance s’est créée. On a pu ajouter des jeunes de la nouvelle génération. On n’a pas eu de trou de douze ans. J’ai des joueurs de trente ans, de vingt-six ans, de vingt-deux ans et des gamins de dix-huit ans. Cela a été plus facile d’intégrer des gens quand cela va bien."

Selon lui, la Belgique est devenue plus forte qu’au Mondial

"Parce qu’on est plus matures. Au Mondial, la moyenne d’âge n’était que de vingt-quatre ans. Depuis lors, on a pu travailler deux ou trois systèmes tactiques différents. Il y a plus d’organisation dans l’équipe. On n’a plus peur d’affronter de grandes nations. C’est plutôt l’inverse."

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