Les 19 ans de Román

Ce mardi, l’Argentine célébrait les 19 ans des débuts d’un certain Juan Román Riquelme. Interrogé sur Fox Radio, l’idôle Xeneize en a profité pour revenir sur sa carrière et, une fois encore, donner sa vision du foot.

« Aujourd’hui est un jour important. Mon frère m’a montré des messages et des photos des hinchas. Hier j’ai joué au foot avec des amis, je ne m’étais pas rendu compte que cela faisait 19 ans que j’avais fait mes débuts. La réalité est que ce jour-là, Bilardo m’a fait confiance, mes coéquipiers m’ont rendu les choses faciles, la plupart d’entre eux étaient des joueurs qui avait plusieurs années de Primera dans les jambes. Je dois les remercier, ils m’ont fait confiance, m’ont donné le ballon tout au long du match. Je me suis régalé ».

10 novembre 1996, un gamin d’à peine 18 ans est lance par Carlos Bilardo. Juan Román Riquelme fait ses débuts avec Boca face à Union et éblouit déjà (il offrira le 2^e but à Fernando Cáceres. 19 ans plus tard, l’idole Xeneize était sur Fox Radio et revenait sur son parcours et notamment les victoires en Libertadores. « Nous savions jouer la Libertadores. On savait dès les premiers instants que nous avions l’obligation de disputer 14 matchs, on ne pensait à rien d’autre, on était certains de le faire. Je ne sais pas si c’est de l’assurance mais on sentait qu’on savait jouer la Coupe, qu’à chaque fois que nous y participions, nous étions certains de la gagner. On a joué quatre finale, on en a gagné 3 et perdu une. Contre Grêmio, si nous avions perdu, j’aurais arrêté, je serais resté à la maison. On avait gagné 3-0 à domicile, s’ils avaient renversé le match, j’aurais arrêté et fait autre chose. On a joué un bon match comme visiteurs, on a marqué deux fois, manqué un penalty, on méritait de gagner cette Coupe. On avait une énorme équipe qui attaquait tout le temps, dominait le ballon, se créait énormément de situations de but, j’ai adoré jouer avec cette équipe. »

Mais une interview de Román, c’est aussi l’occasion de quelques petites phrases. Lorsqu’il évoque ses idoles, le premier à venir en tête est un autre dieu xeneize « Je me levais le dimanche pour voir Maradona au Napoli ». Et lorsqu’on lui parle de son statut d’idole, Riquelme de répondre : « Je regarde les vidéos, elles sont tellement belles avec de la musique, des buts, des actions. Je les remercie. C’est un luxe. Il n’y a rien de plus beau que de réussir ce que tu penses, c’est comme le but de Neymar en fin de semaine dernière. Avoir essayé des choses et que les gens s’en souviennent encore me font me sentir bien même si je pense que c’est un autre qui les fait, que ce n’est pas moi. »