Arrivée le 25 août elle a déposé ses valises chez M. et Mme Colin, les parents d’Amandine. Mais ces derniers précisent que ce n’est pas un échange, les deux projets sont différents « Il n’y a pas d’échange pour éviter les conflits entre familles en cas de mauvais accueil et donc des répercussions sur l’une ou l’autre des jeunes hébergées ». Scolarisée au lycée Darchicourt d’Hénin-Beaumont où elle est en classe de terminale S (scientifique), elle bénéficie du même programme du Rotary International. Et elle a déjà remarqué des différences avec son pays, l’Argentine.
Tout d’abord l’occupation du territoire « chez vous, les villes sont collées les unes aux autres. Chez moi, j’habite Posadas, une petite ville de 250 000 habitants, il faut faire de grandes distances pour voir les communes voisines. J’ai remarqué aussi une mixité (mélange) entre les maisons et les espaces verts, les champs. Chez nous les champs sont situés à la périphérie de la ville ». Et surprise de voir la terre aussi noire « chez moi elle est rouge ». Autre différence importante, les rythmes scolaires « les journées de classe sont longues. J’ai des cours jusqu’à 18 h. En Argentine il n’y a l’école que le matin. L’après-midi est réservée à la sieste puis, le soir, aux activités. Nous avons trois mois de vacances l’été et quinze jours l’hiver, pas d’autres ». Ce qui lui manque le plus ? La sieste.
Un de ses rêves en France : voir la neige, qu’elle n’a jamais vue. Nous aurons l’occasion dans quelques mois de faire le point sur le séjour à Leforest de cette demoiselle de 17 ans qui veut être neuro-chirurgien et qui parle l’espagnol (la langue de son pays) et l’anglais couramment. Quant au français, elle le comprend, mais a encore du mal à le parler. Elle promet de s’améliorer pour notre prochaine rencontre.