Dans une tribune publiée par l'agence de presse argentine indépendante "Total News" sous le tire "Le terrorisme reste un crime: des victimes du terrorisme appellent à ce que justice soit rendue", l'expert argentin note que "si le Polisario a reconnu avoir commis des actes terroristes par les passé, il entretient aujourd'hui des relations floues avec Al Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI) et l'organisation de l'+Etat islamique+ (Daech), ce qui prouve qu'il n'a pas changé d'orientation en tant qu'organisation terroriste avec une tendance à la violence criminelle".
"Le terrorisme alimenté par des motivations politiques ou religieuses ne peut sortir du cercle de la violence criminelle, et ses auteurs doivent être poursuivis", a affirmé ce professeur à l'université John F.Kennedy de Buenos Aires, en affirmant que les crimes terroristes ne peuvent pas faire l'objet d'une prescription car il s'agit de crimes contre l'humanité.
D'après cet expert en questions stratégiques, la non application de la prescription est le principe sur lequel se basent les membres de l'Association canarienne des victimes du terrorisme pour réclamer le jugement des responsables du front Polisario pour les actes de piraterie, de terrorisme et des assassinats perpétrés entre 1977 et 1987.
Lors de cette période, a-t-il souligné, "les terroristes du Polisario ont attaqué 34 bateaux de pêche espagnols dans les eaux marocaines, face aux côtes du Sahara, faisant plus de 300 morts et blessés parmi les pêcheurs, qui n'ont aucun lien avec la politique".
Et d'Agozino d'ajouter que la reconnaissance par le Polisario de ses crimes terroristes, sa constante apologie de la violence et sa collusion avec le gouvernement algérien dans le détournement de l'aide humanitaire internationale destinée aux populations séquestrées à Tindouf permet de tracer une image claire des "capacités criminelles du Polisario qui menacent la stabilité du Maghreb à partir de ses bases sur le territoire algérien".
La justice internationale est appelée à enquêter sur ces crimes et à poursuivre les dirigeants du Polisario en justice pour leur responsabilité pour les crimes perpétrés par la passé voire au présent, a-t-il conclu.