Le pilote de Saint-Michel-de-Volangis a fini 35e l’an passé

Un 4e Dakar pour Bruno Da Costa

L'appel du désert est le plus fort. Oubliées les galères de 2012, la collision à 150 kmheure avec une vache et les six mois d'hospitalisation, entre Argentine et France, qui ont suivi. Oubliées les galères de 2013, cette erreur de navigation dans une étape-marathon et ces multiples pensées à l'abandon. L'appel du désert est plus fort et Bruno Da Costa, le pilote amateur de Saint-Michel-de-Volangis, sera dimanche au départ de son quatrième Dakar.

Le Rallye de Sardaigne puis celui du Maroc

Voilà six mois que ce patron d'une entreprise de bâtiment prépare sa quatrième participation au plus connu des rallyes-raids. Une préparation qui s'est faite en mode compétition. En juin, le Berrichon de 41 ans a participé au Rallye de Sardaigne, où il a pris la 21 e place sur les 72 motards engagés. Puis en octobre, c'est sur le rallye du Maroc qu'il s'est illustré. Là, il a décroché une belle 19 e place au classement final.

Entre Argentine, Bolivie et Chili

Amateur parmi les professionnels, Bruno Da Costa n'ambitionne pas de rivaliser avec le pilote espagnol Marc Coma, déjà quadruple vainqueur de l'épreuve et encore grandissime favori dans la catégorie moto sur sa KTM. Pour Da Costa, c'est l'aventure qui prime. Ce sentiment de liberté quand, au milieu du désert, il profite de paysages tout plus beaux les uns que les autres. Mais en Amérique du Sud, entre Argentine, Bolivie et Chili, Da Costa, dont les qualités de navigateur sont connues, ne compte pas pour autant oublier l'aspect sportif. Parce que quand on s'engage au départ d'une épreuve comme le Dakar, la notion de compétition est prégnante. Trente-cinquième du classement final l'an dernier (sur les 76 des 178 motards qui avaient pu rallier l'arrivée), il était parvenu en 2011 à se glisser dans le Top 30 (29 e sur 183 participants). Parvenir à se glisser une nouvelle fois dans le Top 30 de cette édition serait une belle performance. Rien ne sera facile, Bruno Da Costa le sait, mais sa force mentale doit le mener à Buenos Aires, le 17 janvier.

Philippe Baudet

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