Le parcours de Piatti

Ignacio «Nacho» Piatti n’a pas toujours été sous les feux de la rampe…

Le nouveau milieu de l’Impact de Montréal est natif d’un petit village appelé General Baldisserra, dans la province de Cordobà, en Argentine.

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Dans cette paroisse de 2000 habitants, tout le monde se connaît. Piatti y est aujourd’hui une «superstar», et pourtant c’est dans les rues de ce village qu’il a commencé à taper dans un ballon.

«C'est un très beau petit village. J'étais toujours avec mes amis à jouer au soccer dans les rues, se rappelle Piatti lors d’une entrevue avec la chaîne TVA Sports.

«J'ai commencé à jouer pour l'équipe du village et je n'ai jamais arrêté. C'est un endroit superbe.»

Un rêve réalisé

En 2010, après des va-et-vient entre l’Argentine et l’Europe, ses efforts sur le terrain et sa patience le récompensent enfin.

Le joueur étoile joint le club Lecce dans la Série A, où il est accueilli en véritable héros.

Son rêve devient finalement réalité. Pendant deux ans, il joue aux côtés de plusieurs de ses idoles.

«J'y ai passé deux belles années. Je jouais régulièrement la première, mais pas la deuxième, raconte Piatti.

«J'ai joué avec des joueurs dont je rêvais de rencontrer, comme Marco Di Vaio, Andrea Pirlo, Zlatan Ibrahimović et Ronaldinho. Ça a véritablement été un moment merveilleux dans ma carrière.»

Le succès sur le bout de la langue

À son arrivée là-bas, Piatti a besoin d’un traducteur pour répondre aux journalistes italiens.

En deux ans, l’hispanophone apprend la langue presque à la perfection, et ironiquement, en juillet 2014, c’est en Italien que lui est traduit le français à son arrivée à Montréal. 

S’il a appris l’Italien aussi vite, il compte bien faire la même chose avec le français!

«J'ai appris le français en habitant en France mais je l'ai un peu oublié. J'estime que dans un mois ou deux, je pourrai le parler de façon fluide, précise le milieu.

Malgré tout, son apprentissage de l’Italien lui est toujours bénéfique. Il a rapidement tissé des liens avec ses nouveaux coéquipiers Matteo Ferrari et Marco Di Vaio.

«Ils m'ont fait me sentir confortable, ce qui n'est pas toujours le cas quand tu arrives au sein d'une nouvelle équipe. Parfois, tu ne sais pas avec qui tu peux parler, mais eux m'ont accueilli rapidement.»

Une chose est certaine : qu’il soit en Italie, à Miami, ou à Montréal, l’Argentin n’a qu’une passion qui le fait vibrer.

«Pour l'instant je n'ai pas d'autre passion que le soccer. On verra quand ma carrière sera terminée.»

(Un reportage de Nicolas A. Martineau)

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