Suite à l’adoption à l’unanimité de la loi anti-discrimination par la législature de Buenos Aires (BB.AA, Argentine), le lobby gay a réussi à donner un nouvel élan au projet national en incluant la non-discrimination fondée sur « le sexe », « l’identité de genre et / ou d’expression » et « l’orientation sexuelle ». Le Code pénal sera modifié pour punir quiconque défendra l’ordre naturel. L’affaire a été présentée la semaine dernière lors d’une conférence de presse conduite par la militante lesbienne Maria Rachid et son adjoint Remo Carlotto (président de la Commission des droits de l’homme).
Le projet est arrivé à la chambre avec les signatures de députés de la coalition de centre-gauche: Araceli Ferreyra, Leonardo Grosso , Ana Gaillard; Liliana Rios , Julia Perié du Front pour la victoire et de Ramona Pucheta (Front pour l’inclusion sociale) et Adela Segarra. Il nécessitait l’approbation de la commission dirigée par Carlotto et celle de la législation pénale, présidée par Patricia Bullrich. Le projet est le dernier des objectifs (« ‘identité de genre», «mariage gay», etc.) qu’il reste à accomplir par la FALGBT depuis 2004, lorsque l’organisation a été fondée. C’est par d’ailleurs le premier et le plus convoité des points du « Plan national contre la discrimination» approuvés par l’ancien président Nestor Kirchner par le décret 1086/2005.
Comme l’a souligné l’épiscopat argentin – alors présidé par le Pape François – c’est un plan qui «contredit les objectifs postulés » parce que « cela imposerait à l’Argentine une idéologie de construction culturelle qui discriminerait la naturelle et légitime écologie humaine » . En 2002, quand la première loi d’union civile a été réalisée, le président de la Communauté homosexuelle d’Argentine, César Ciglutti a dit, « avec cette loi, nous plantons le drapeau, maintenant nous pouvons aller plus loin » et ce sera pour le «mariage gay». La Législature de Buenos Aires est devenue pionnière, elle a permis à ce lobby de « planter le drapeau », mais le Code pénal ne peut être modifier que par le Congrès. Il ne reste que cette barrière avant qu’ils ne puissent poursuivre tous ceux qui, dans l’exercice de leurs droits fondamentaux, s’interrogeront sur les pratiques homosexuelles.
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