Le combat de Buenos Aires contre les banques

En Argentine, le combat contre les fonds vautours' est devenu une cause nationale.

New York, Buenos Aires, Paris, Bruxelles, Washington… Une course contre la montre s'est engagée aux quatre coins de la planète pour éviter à l'Argentine de se retrouver en défaut de paiement au 30 juillet. Et elle s'accélère d'heure en heure.

Mardi 22 juillet, un tribunal de New York tiendra ainsi une audience considérée comme celle de la dernière chance. En fonction de la position prise par le juge Thomas Griesa, qui préside la cour de Manhattan, pourrait se dessiner la voie d'une sortie à une crise qui alarme un pays entier, mais aussi nombre de gouvernements.

TRIBUNE ET PUBLICITÉS

Pour comprendre la portée de ce rendez-vous, un retour en arrière s'impose. Ces dernières semaines, l'Argentine a expliqué sa situation à travers des pages de publicité parues dans la presse internationale, dont le 30 juin dans le Financial Times et le 11 juillet dans Le Monde.

Elle y précise qu'elle a versé, le 27 juin, 539 millions de dollars dus au titre des intérêts à ses créanciers sur le compte de Bank of New York (BNY), l'agent fiduciaire chargé de distribuer ces sommes. Problème, elles y sont toujours, à Buenos Aires, sur un compte de BNY inscrit à la banque centrale argentine. Car la banque a estimé de son devoir de bloquer les fonds, compte tenu d'une ordonnance de M. Griesa du 23 février 2012.

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