Le suspense n’aura pas duré trois jours. Mercredi soir, le ministre des finances argentin a annoncé que le gouvernement serait dans l’impossibilité d’honorer l’échéance de sa dette prévue le 30 juin. L’Argentine se dirige vers un nouveau défaut de paiement, comme le redoutaient de nombreux observateurs.
La présidente, Cristina Kirchner, avait pourtant assuré lundi soir que l’Argentine ne ferait pas défaut et honorerait sa dette. Son intervention faisait suite au rejet de son appel devant la Cour suprême des États-Unis. Celle-ci a jugé lundi qu’elle n’avait pas à examiner le recours de l’Argentine à la suite de la décision d’une cour d’appel américaine qui avait donné gain de cause à deux ...