L’Argentine s’oppose à la réhabilitation d’un général iranien après l …

 L'Argentine a demandé mercredi des éclaircissements aux Etats-Unis et à l'Union européenne sur l'éventuelle réhabilitation d'un Iranien recherché par Interpol dans l'enquête sur l'attentat de 1994 contre la mutuelle juive Amia dans la capitale argentine, a rapporté l’AFP.

Le ministre argentin des Affaires étrangères, Hector Timerman, a écrit au secrétaire d'Etat, John Kerry, et à la chef de la diplomatie européenne, Federica Moghenini, après l'accord des grandes puissances sur le nucléaire iranien du 14 juillet.

Dans son courrier, M. Timerman fait allusion à une information du Wall Street Journal qui assure que l'accord prévoit la levée des sanctions à l'encontre du général et ex-ministre de la Défense Ahmad Vahidi.

M. Timerman rappelle que ce général iranien est recherché par Interpol sur demande de la justice argentine dans le cadre de l'enquête sur l'attentat qui avait fait 85 morts et 300 blessés le 18 juillet 1994 à Buenos Aires.

Le ministre argentin demande à ses homologues américain et européen si l'accord du 14 juillet concerne "des individus ou des procédures liés à l'attentat contre l'AMIA".

Le ministre rappelle aussi que le gouvernement de la présidente Cristina Kirchner avait demandé en vain que la question de l'AMIA soit présente dans les négociations entre l'Iran et les grandes puissances (Etats-Unis, France, Chine, Russie, Grande-Bretagne et Allemagne).

La justice argentine accuse l'Iran d'être derrière l'attentat de 1994.

Buenos Aires a inculpé huit iraniens, dont le général et ex-ministre de la Défense Ahmad Vahidi et l'ex-président (1989-1997) Ali Rasfanjani, ainsi que l'ex-conseiller culturel à l'ambassade d'Iran en Argentine, Moshen Rabbani.

 


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