"Nous voulons rappeler au monde que nous existons, renouer des relations d'amitié avec des pays dont l'Argentine s'est éloignée ces dernières années", dit le ministre argentin du Budget et des Finances Alfonso Prat Gay, citant notamment l'Espagne, la France, l'Italie ou les Etats-Unis.
A Davos, ajoute-t-il, le président argentin Mauricio Macri rencontrera des présidents de grandes entreprises internationales "ayant un fort potentiel d'investissement" et qui pourraient profiter du passage à vide du Brésil.
Lutte contre l'inflation
Les milieux économiques reprochaient aux présidents Nestor et Cristina Kirchner les mesures protectionnistes, les nationalisations, la rupture avec le FMI, la gestion de la dette et la détérioration des relations avec des partenaires commerciaux historiques.
Un des grands défis de la nouvelle administration sera de juguler l'inflation, de plus de 20% depuis huit ans, et aggravée par la dévaluation de plus de 30% du peso.
afp/vtom