La Géorgie, qui rêvait après son coup d'éclat réussi aux dépens des Tonga, d'enchaîner pour la première fois de son histoire deux succès en Coupe du monde, en est pour ses frais. L’Argentine sera entrée tambour battant dans la rencontre. Du dynamisme et de la vitesse dans la libération de ses ballons pour prendre le score sans attendre grâce au drop - le premier de la compétition - peu orthodoxe de Nicolas Sanchez (3-0, 6e), avant que Tomas Lavanini ne se retrouve à la conclusion d’un ballon en première main qui va balayer toute la largeur du terrain avant que l’ancien Racingman ne pointe en force (8-0, 10e).
POULE C - Incroyable remontée de #ARG avec 40 points inscrits en 2e période face à #GEO laissé sans réponse #ARGvGEO pic.twitter.com/HuKyQScWLk
— Rugby World Cup (@RugbyWorldCupFR) 25 Septembre 2015
script async src="//platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"/scriptInquiétude pour "El Mago" L’entame idéale, sauf que l’indiscipline va rattraper ces Pumas et permettre aux Lelos de refaire surface grâce à la botte de Merab Kvirikashvili (17e, 20e, 35e). Pour un score serré à la pause (14-9) que n’a pas pu rallier un Juan Martin Hernandez, contraint de céder sa place sur blessure (adducteurs ?) à trois minutes de la mi-temps.
RECORD - Viktor Kolelishvili #GEO a déjà effectué le + grand nombre de plaquages (35) pour un joueur de la #RWC2015 pic.twitter.com/rLzwBiaMqq
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script async src="//platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"/script Mais, comme les héros japonais châtiés pour leur deuxième match par l’Ecosse, la Géorgie, privée trop tôt de son capitaine Mamuka Gorgodze sur carton jaune (44e), va sombrer après le repos. Et l’Argentine débuter la seconde période comme la première pour tuer le match en moins de dix minutes sur des essais de Tomas Cubelli (47e), Juan Imhoff (49e), Santiago Cordero (53e). Le score et le bonus offensif sont scellés (35-9). Le coaching des Géorgiens, en prévision du choc à venir… face aux All Blacks, est significatif d’une cause entendue. Suivront encore trois nouveaux essais de Martin Landajo (70e), mais aussi Cordero (72e) et Imhoff (76e), tous deux crédités du doublé. Au final, un 40-0 resté sans réponse et la plus large victoire (54-9) de l’histoire des confrontations entre les deux équipes confirme les Argentins dans la position du dauphin néo-zélandais au classement de la Poule C. Et en adversaire potentiel des Bleus de Saint-André en quarts de finale. Tout sauf une affaire au regard de la production des Pumas ce vendredi, à Gloucester.
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