Football
Les Argentins n’ont pas encore gagné dans les éliminatoires du Mondial 2018 et se déplacent en Colombie.
Les temps sont difficiles pour les vice-champions du monde. Après le partage face au Brésil vendredi soir à Buenos Aires (1-1), le bilan comptable des hommes de Gerardo Martino est de deux points en trois rencontres, ce qui les place à l’avant-dernier rang des qualifications au Mondial 2018.
Un tel départ n’était jamais arrivé dans l’histoire de l’Albiceleste qui abat déjà une carte importante ce mardi en Colombie.
"Nous devons battre la Colombie" a confié Martino qui a déploré le but encaissé en fin de match face au Brésil. "Les joueurs savent que le Brésil n’a eu qu’une occasion, mais a obtenu le nul. Nous contrôlions le match, mais nous n’avons pas su le gagner. La première mi-temps a été bonne mais par la suite, le Brésil a fait preuve d’une efficacité que nous n’avons pas."
Un constat partagé par Javier Mascherano. "Nous avons joué un match sérieux, mais nous avons encaissé sur une action isolée, c’est dommage", admettait le capitaine de l’Albiceleste, incertain pour la rencontre face à la Colombie.
Cette absence, combinée à celle des deux stars de la sélection, Lionel Messi et Sergio Aguero, blessés, déforcerait un petit peu plus les Argentins.
Mais pour James Rodriguez, la star de l’équipe colombienne, ces forfaits ont peu d’importance. "Ni Messi, ni Agüero ne joueront, mais ça reste une excellente équipe. Ces absences ne changent rien. Nous avons besoin de trouver des solutions pour l’emporter. Je m’attends à un match intense et difficile. L’Argentine court beaucoup et va bien jouer", prévient le milieu offensif, orphelin ce mardi de Jackson Martinez.
Si le ciel au-dessus de l’Albiceleste est sombre, une éclaircie demeure : Angel Di Maria. Le gaucher a confirmé face au Brésil sa bonne forme du moment au Paris SG.
"Ce point contre le Brésil aurait été perçu autrement si nous avions gagné nos deux premiers matches, mais maintenant il faut absolument qu’on gagne en Colombie mardi", a-t-il déclaré. Et c’est sans doute lui qui détient une des clés de cette rencontre capitale.