Clara Anahi, enlevée il y a trente-neuf ans, à l’époque de la junte. Mais dès le lendemain, le conte de Noël a perdu toute sa magie : «Les deux résultats [des analyses ADN, ndlr] concluent à l’absence de parenté entre le profil génétique de la jeune femme et celui de la famille Mariani», a assuré le responsable de l’agence chargée de rechercher les enfants disparus durant la dictature. Pourquoi un tel cafouillage ? Trois analyses ont eu lieu. La première, positive, a été réalisée par un laboratoire privé dont la Fondation Anahi a publié la nouvelle. Peu après, les autorités argentines ont démenti cette information. Deux autres tests officiels, négatifs, ont suivi. Pour le porte-parole de Maria Mariani, la recherche «de la mémoire, de la vérité et de la justice» se poursuit.