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De gauche à droite: Les présidents du Rwanda Paul Kagame, de la Tanzanie Jakaya Kikwete, de l'Ouganda Yoweri Museveni et de la RDC Joseph Kabila à l'ouverture du sommet des chefs d'Etat de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs à Kampala, le 7 août 2012. Photo Droits tiers.
De gauche à droite: Les présidents du Rwanda Paul Kagame, de la Tanzanie Jakaya Kikwete, de l'Ouganda Yoweri Museveni et de la RDC Joseph Kabila à l'ouverture du sommet des chefs d'Etat de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs à Kampala, le 7 août 2012. Photo Droits tiers.
Revue de presse du lundi 22 octobre 2012
La Prospérité rapporte que le Conseil de sécurité des Nations Unies condamne le M23. Il exige la fin du soutien extérieur apporté à ce groupe armé sans cependant citer nommément le Rwanda, dans une déclaration lue par son président en exercice pour le mois d’octobre. Le Conseil de sécurité insiste spécialement sur l’urgence qu’il y a à engager des contacts et un dialogue constructifs entre la RDC et les voisins, notamment le Rwanda. Dans l’entre-temps, « ce dernier est gratifié, en obtenant un siège de membre non permanent du Conseil de sécurité pour un mandat de deux ans », indique le journal.
« La RDC, elle, pense que le Rwanda n’est aucunement digne de siéger au sein du Conseil de sécurité de l’Onu, au regard de son rôle déstabilisateur dans la partie Est du territoire congolais. C’est ce que soutient sa diplomate accréditée au Palais des verres à New York, Charlotte Omoy Malenga », note le quotidien.
Sur le même sujet, Le Potentiel rapporte que l’ONG Human Rights Watch proteste contre l’élection du Rwanda au Conseil de sécurité des Nations unies comme membre non permanent.
Selon cette ONG internationale, « la présence du Rwanda à ce siège aura un impact négatif sur les populations congolaises victimes de la guerre à l’Est de la RDC », estime le journal.
Le potentiel explique qu’en plus du Rwanda, quatre autres pays (Argentine, Australie, Corée du Sud et Luxembourg) ont été élus membres non permanents du Conseil de sécurité de l’ONU. Ils siègeront pour un mandat de deux ans à partir du 1er janvier 2013 et prendront la place de l’Afrique du Sud, l’Allemagne, la Colombie, l’Inde et le Portugal.
Le journal rappelle que plusieurs organisations, la RDC et l’ONU accusent le Rwanda de soutenir la rébellion du M23 qui sévit dans l’Est de la RDC depuis le mois de mai dernier, causant notamment le déplacement des milliers de personnes.
Le Potentiel parle d’un dernier espoir pour la RDC avec ce titre : « Etats-Unis et Grande-Bretagne : le dernier verrou ».
Le journal estime que des sanctions doivent être appliquées contre des responsables du M23 et tous ceux qui leur fournissent des armes, des hommes et de la logistique. « Dans le lot, Kampala et Kigali », cite le quotidien. L’ONU, qui joue, une fois de plus, sa crédibilité est obligée d’aller jusqu’au bout de sa logique si elle ne veut pas énerver ou révolter l’opinion congolaise, prévient Le Potentiel.
« Toutefois, un os pourrait s’insérer dans l’engrenage. Il s’agit de l’attitude de Washington et de Londres considérés comme les parrains des présidents Yoweri Museveni et Paul Kagame. C’est le dernier verrou à faire sauter », juge le journal.
Selon le tabloïd, il serait paradoxal que ces deux capitales occidentales continuent de soutenir la boulimie prédatrice de Kampala, Kigali et autres multinationales déterminées à faire main basse sur les ressources naturelles de la RDC.
« Décrié par l’opinion nationale et internationale, le M23 change d’identité », annonce La Tempête des tropiques.
Selon le journal, l’objectif est de soigner son image dans le but d’obtenir des négociations avec Kinshasa. « Ce bras armé du Rwanda qui opère au Kivu vient d’être rebaptiser «Armée révolution du Congo » (ARC) en sigle », annonce le journal. Mais les accusations sur les pillages imputées au M23 par la population continuent à s’accumuler, poursuit le quotidien.
Le Potentiel donne plus de détails sur ce changement : « Du M23 à l’Armée révolutionnaire du Congo »
« L’armée du M23 (…) est désormais appelée l’Armée révolutionnaire du Congo (ARC), le colonel Sultani Makenga passe de commandant à général de brigade », a annoncé le samedi 20 octobre le président de ce groupe armé, Jean-Marie Runiga à Bunagana.
Le Potentiel ajoute que le président de ce groupe armé, revenait de Kampala (Ouganda) où il a exposé « ses doléances » au président ougandais Yoweri Museveni chargé par le 4ème sommet de la CIRGL de « poursuivre ses contacts diplomatiques et politiques avec tous les acteurs » de la crise, il a regretté dans une conférence de presse le fait que les pourparlers visaient à « tromper la vigilance du M23 en lui faisant croire à une possible négociation, pendant que Kinshasa réorganisait son armée défaite par le M23 en y incorporant des nouvelles unités ».
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