Pour sa défense et pour ne pas se mettre à dos les investisseurs dont elle a grand besoin, la France, qui a reçu la présidente argentine Cristina Kirchner il y a une semaine, rappelle aussi qu’elle accorde une grande importance à ce que les créanciers soient traités de façon juste. Elle souligne aussi que Buenos Aires doit « normaliser ses relations avec tous les créanciers ». Car, c’est l’objet des critiques récentes, l’Argentine est parfois considéré comme un « Etat voyou », capable de nationaliser une entreprise étrangère (Repsol), et de ne pas rembourser ses dettes (plusieurs entreprises françaises en ont fait l’amère expérience, à l’instar de Vivendi, de même que les Etats membres du Club de Paris, dont la France).