La rencontre entre la présidente argentine Cristina Fernández de Kirchner et le chef d’État chinois Xi Jinping, le 18 juillet 2014, a permis aux deux pays de signer de nombreux accords dans le domaine de l’énergie. Ainsi, en plus de l’aide chinoise pour financer le développement du secteur des transports, Pékin va investir dans la construction d’une centrale nucléaire et de deux centrales hydroélectriques pour un total de 3,2 milliards d’euros. Le président Chinois parle déjà d’un « partenariat stratégique » dans les domaines du gaz, du pétrole, des mines et du nucléaire.
Un rapprochement qui ne manque pas de rappeler à tous la montée en puissance de l’Empire du Milieu en Amérique du Sud. Une dynamique qui s’inscrit dans le cadre des négociations quant à la création d’institutions internationales d’aides au financement indépendantes des Occidentaux et gérées par les BRICS. Une initiative vue d’un très bon œil par l’Argentine. Une prise de position logique quand on se remémore ses contentieux encore vifs avec le FMI relativement à la restructuration de sa dette. En ce sens, Buenos Aires fait déjà appel à ces bailleurs de fonds « alternatifs », comme en témoignent les accords qui viennent d’être signés avec la Chine ou récemment la mise en place du partenariat avec la Russie pour renforcer la filière nucléaire argentine.
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