«Que vous inspire l'Australie, votre adversaire en demi-finale ?
Ce sera une équipe très difficile pour nous. C'est l'équipe de l'hémisphère Sud qui court le plus. Ils jouent à une vitesse qui, souvent, a été trop dure pour nous. Mais leur vitesse, c'est compliqué.
Vous connaissez bien les Wallabies, que vous affrontez régulièrement dans le Rugby Championship maintenant.
Et c'est un avantage ? C'est quelque chose qui permet de voir la réalité. On est un peu en-dessous des trois autres nations du Sud, mais petit à petit, on monte de niveau.
Cette qualification valide le travail du Rugby Championship ?
Oui. Déjà, ça valide le travail d’Agustin Pichot, il a commencé tout seul à l’époque. Il faut le dire. Après, c’est le travail de tous les joueurs, un staff, un pays.
Certains ont dit vouloir être champions du monde...
Avant le match, je préfère qu’on reste dans l’ombre. Les anciens, qui ont joué une demi-finale en 2007, nous ont dit qu’on avait fait le plus difficile jusque-là. On a réussi à montrer ce qu’on valait. Maintenant, c’est le cadeau, il faut tout donner et arriver à une finale historique.
Après le match contre les Tonga, à Leicester (4 octobre), Diego Maradona avait fait la promesse de revenir si vous vous qualifiiez pour les demi-finales. Savez-vous s’il va revenir ?
Je ne sais pas. Mais il est toujours le bienvenu. Vous savez que pour nous, le foot est très important . Avoir vu Maradona dans le vestiaire, c’est quelque chose que je n’oublierai jamais de ma vie.