Portrait
Étudiante en langues étrangères appliquées, option internationale, la Plédranaise Gwenaëlle Le Gollot, 24 ans, a découvert le monde, au travers de stages de perfectionnement.
Elle souhaite partager son expérience, de près de quatre ans, pour donner aux jeunes Costarmoricains l'envie de voyager.
Sa première escapade, c'est en Argentine que Gwenaëlle la vit, alors étudiante à la faculté de Rennes. « Il fallait que je trouve une destination pour un an. J'ai postulé pour l'Argentine, car j'avais une grande envie de découvrir l'Amérique Latine. »
Escales en Nouvelle-Calédonie et Porto Rico
Mais, elle n'est pas la seule. Cinquante jeunes étudiants postulent pour l'Argentine, alors que seulement cinq sont retenus. « J'ai eu le bonheur que mon dossier soit accepté. J'ai vécu une année formidable dans cet immense pays. J'ai fait une année d'étude là-bas, dans le cadre d'une convention bilatérale entre l'université nationale de La Plata et l'université de Rennes 2 », se souvient Gwenaëlle.
De retour en France, la jeune étudiante poursuit son cursus en Master à Rennes. Durant cette année scolaire, le stage de cinq mois obligatoire à l'étranger la conduit à Mexico, la capitale du Mexique. « Sur place, j'ai travaillé en qualité d'assistante import dans une entreprise important et commercialisant du marbre au Mexique. J'ai trouvé mon stage toute seule. Je logeais dans un quartier très branché et jeune qui s'appelle La Condesa. »
En Nouvelle-Calédonie, elle travaille en qualité de conseillère de vente dans le magasin Billabong (vêtements de surf) à Nouméa. « Je suis allée là-bas, pour raisons personnelles, car je voulais découvrir cette île. »
À Porto Rico, durant cinq mois, Gwenaëlle part étudier, dans le cadre d'échange universitaire entre Rennes 2 et l'université de Porto Rico (UPR).
Durant ces quatre années à l'étranger, l'étudiante fait beaucoup de rencontres : des amis pour la vie et des professeurs exceptionnels. « Mon plus beau souvenir, c'est une randonnée de trois jours dans la Cordillère des Andes où je me suis perdu. J'ai finalement retrouvé mon chemin et dormis dans un refuge vide. Je suis repartie au petit matin, et là, j'ai croisé un taureau sauvage qui m'a donné de belles frayeurs », se souvient Gwenaëlle.
Le conseil général a aidé financièrement Gwenaëlle dans ses différents projets. « En faisant une demande de financement, on peut se faire aider. C'est à la portée de tous jeunes Costarmoricains. Ce sont de très bonnes expériences à vivre. Cela m'a ouvert l'esprit et beaucoup de portes », résume Gwenaëlle.
Mais l'aventure ne s'arrête pas là. Elle a d'autres projets Latino Américains en court, et souhaite poursuivre sa carrière professionnelle comme chargée de projets de coopération internationale.