Devant les protestations du gouvernement argentin, le juge ghanéen a accepté de renoncer à cette mesure mais en posant comme condition que l'Argentine parvienne à un accord avec le fonds spéculatif, a-t-il précisé. Cette option est inacceptable pour l'Argentine, a-t-il dit.
L'intention du juge est clairement d'obliger un pays souverain à négocier avec un groupe dédié à la piraterie, a affirmé le ministre, qui s'exprimait en présence du ministre de la Défense, Arturo Puricelli.
L'affaire a provoqué la démission de deux hauts responsables argentins: la directrice du renseignement militaire stratégique Lourdes Puente Olivera et le chef de la Marine, l'amiral Carlos Alberto Paz, ainsi que le départ de deux autres hauts responsables de la Marine suite à des sanctions: Alfredo Mario Blanco et Luis Gonzalez, mis en disponibilité le temps d'établir les responsabilités dans la décision de faire escale au Ghana.