«C'est un plaisir de voir jouer Messi, mais j'aimerais qu'il reste toujours à la télé ou au Camp Nou, où n'importe quel stade», a indiqué John Carlin, auteur notamment d'Invictus, à l'occasion du «Hay Festival», qui s'achève dimanche en Colombie.
«Plus jamais, je ne voudrai interviewer Leo Messi», a lancé la signature des plus grands journaux sportifs, invité à une conférence sur la «narration du football» durant ce festival littéraire organisé dans le port caribéen de Carthagène.
Le journaliste a raconté comment l'astre du ballon rond lui est apparu «insupportable» lors de leur dernière rencontre en 2009, alors qu'il écrivait un reportage sur lui pour le journal El Pais de Madrid.
«C'est pour moi une personne absolument irrespectueuse», explique-t-il, en se rappelant les réponses mono-syllabiques du joueur, arrivé avec deux heures de retard à l'entretien «sans même s'excuser».
«A la fin, au bout de quinze minutes de réponses vagues, j'ai moi-même décidé d'arrêter l'interview», a confié John Carlin, pourtant réputé pour son hostilité envers l'une des bêtes noires de Messi et de son club de Barcelone, l'ex-entraîneur portugais du Real de Madrid, Jose Mourinho, aujourd'hui à Chelsea.
(afp)