Fellaini en quarts avec la Belgique - © IconSport
La Belgique, malgré une nette domination, est venue à bout des États-Unis après prolongation (2-1). Mais l’objectif est atteint : une qualification pour les quarts de finale de la Coupe du monde. Après la rencontre, Marouane Fellaini revient sur la rencontre et se projetait déjà contre l’Argentine.
Dans quel état d’esprit êtes-vous après ce match ?
Nous sommes très heureux car nous avons arraché une qualification pour les quarts de finale. Il n’y a pas de mot. Nous avons eu beaucoup d’occasions mais Tim Howard a fait un grand match en sauvant de nombreux ballons. Finalement, ça a fini par payer. L’entrée de Romelu Lukaku a fait du bien, à lui et à toute l’équipe.
Avez-vous douté en voyant les nombreux arrêts du gardien américain ?
Non, nous sommes restés calmes et nous avons continué à nous procurer des occasions. Le but de Kevin de Bruyne et l’entrée de Lukaku nous ont fait du bien. Encore une fois, l’apport du banc a payé.
Comment physiquement avez-vous fini le match ?
Nous étions crevés, mais nous sommes forts physiquement et mentalement. Nous l’avons prouvé aujourd’hui. Malgré le nombre de supporters américains supérieur par rapport aux Belges, nous avons réussi à faire la différence. L’arbitrage aussi n’était pas super, mais nous avons réussi à tout faire pour gagner. On voulait créer l’exploit, on a réussi à le faire aujourd’hui et on va le refaire contre l’Argentine.
C’est seulement la deuxième fois que la Belgique se qualifie en quarts de finale…
On va aller en quarts pour faire quelque chose. On ne peut pas aller là-bas pour dire que l’on a été en quarts. On y va pour créer l’exploit et voir ce que l’on peut faire. Contre l’Argentine, tout est possible. Le match est dans quatre jours, il faudra bien se préparer et surtout rester concentré. On va souffrir, mais eux aussi.
Avez-vous fait la fête dans le vestiaire ?
Non, c’est resté normal. Nous avons un peu crié, mais ce n’est pas fini. On reste dans notre bulle et on prend les matches les uns après les autres.
La réaction d’Eden Hazard :
“On va essayer de battre la génération de 1986. Ça serait bien pour ce groupe car il le mérite. Quatre matches de Coupe du monde, quatre victoires. Je ne pense pas qu’il y ait beaucoup d’équipes qui ont su le faire. On a un objectif, c’est d’aller le plus loin possible. Physiquement, j’étais fatigué, le coach l’a bien vu et il m’a fait sortir. Je ne pouvais plus suivre et j’avais des crampes quand j’avais le ballon.“