Puissance et adresse
«L'objectif est largement atteint. C'est le premier tournoi pour lequel on installe des tribunes et elles étaient pleines», se réjouit Javier De Ancizar, le président de l'Association argentine de Footgolf (AAF).
Un bon joueur de footgolf, avertit le champion du monde, «doit avoir les nerfs solides, un bon tir, un bon toucher de balle et du sang froid, car sans ça, tu commets beaucoup d'erreurs».
La plupart des joueurs viennent du foot. «Le footgolf, c'est avant tout taper dans un ballon. Ceux qui viennent du golf, ont plus le sens de l'adresse, précision, mental, concentration», explique Romuald Pretot, membre de l'équipe de France.
Parmi les 16 membres de l'équipe de France, figurait l'ancien footballeur professionnel, Benjamin Gavanon (ex-Nancy).
En France, 30 parcours de golf accueillent les footgolfeurs et 25 clubs ont vu le jour.
Vêtus de shorts larges comme les footballeurs des années 1920, ils arborent des chaussettes montantes à losanges ou colorées, un polo et une casquette.
En revanche, pas de crampons, pour ne pas abîmer les verts et les allées soigneusement entretenus, et qui accueilleront à nouveau des golfeurs, une fois les joueurs de footgolf partis.
Les jardiniers sont souvent inquiets de voir arriver les footgolfeurs. «On abîme moins le terrain que les golfeurs», rassure Romuald Pretot.
Le coup demandant le plus de puissance est l'engagement. Le joueur doit se rapprocher le plus possible du vert, idéalement d'un tir de 200 mètres, soit deux fois la longueur d'un terrain de soccer.
La préparation physique est importante, soulignent les passionnés de footgolf, mais de l'embonpoint n'est pas un désavantage insurmontable.