En Argentine, les mafieux de la traite des blanches vont passer un …

Des soutiens politiques

Et ce ne sont ni les soutiens de Michelle Obama, l'épouse du président américain, ni de la présidente argentine Cristina Fernández de Kirchner qui se sont entretenues avec Susana Trimarco, après le résultat du procès, qui changeront quoi que se soit. D’ailleurs, dimanche dernier, le 9 décembre 2012, Susana avait reçu des mains de la présidente d’Argentine le prix des droits humains « Azucena Villaflor » pour son engagement dans la lutte contre les réseaux de prostitutions. Dans le creux de son oreille, la présidente lui avait souhaité que justice soit faite pour Marita en lui assurant qu’elle pouvait compter sur son aide. On attend de voir ce qu’elle pourra faire contre une prostitution terriblement ancrée dans les mœurs du pays. On se souvient de sa loi interdisant la diffusion de petites annonces « d’offres » sexuelles dans la rubrique 59 de la presse locale. Une loi qui a été facilement détournée par les médias. Maintenant les offres sexuelles sont piteusement camouflées dans des rubriques dites de « massages. » Il y a encore du boulot à faire dans un pays, gangréné par les mafias de la prostitution, qui selon la députée Fernanda Gil Lozano compterait « plus de maisons closes que d’écoles publiques.»

Nouvel acte de corruption dans ce procès ?

Dans cette affaire, Susana Trimarco va plus qu’avoir besoin de soutiens face à la corruption généralisée des juges et des policiers. Comment oublier cette jeune fille sauvée de l’esclavage sexuel par Susana qui avait refusé de témoigner face à un juge ? « A quoi cela sert-il que je témoigne si cette personne a couché avec moi il y a quelques semaines de cela quand j’étais encore dans le bordel » déclara-t-elle apeurée. Et ce n’est pas non plus la carte anonyme que Susana Trimarco a reçu avant le verdict révélant que Ruben Ale La chancha (la cochonne) avait donné de l’argent aux trois juges pour les corrompre qui permettra de les destituer et de continuer le procès. Ruben Ale est accusé d’être le commanditaire de l’enlèvement, mais il ne faisait pas partie des inculpés lors du jugement. Susana Trimarco a montré la carte au tribunal mais en vain, il n’en a pas été tenu compte.

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