Des nouvelles de… Ariel Ortega

Ariel Ortega, ou l’un des nombreux joueurs que l’on a catalogué « futur Maradona » à ses débuts. Et comme tous les éléments dans ce cas (Aimar, Riquelme…) le talentueux numéro 10 n’aura jamais égalé le Pibe de Oro. En revanche, il se sera payé une riche et mouvementée carrière. 20 ans d’activité, 7 Aperturas ou Clausuras argentines, une Libertadores, 3 participations à la Coupe du Monde, 87 sélections avec l’Albiceleste. Et un statut d’idole, surtout, auprès des supporters du River Plate. Le club où il a débuté sa carrière, le club qui l’aura relancé après des expériences inabouties sur le Vieux continent (en Espagne, Italie et Turquie), le club où de l’avis de tous, il aura pratiqué son meilleur football.

Nuque longue, une attirance pour les piqués face aux gardiens, Ortega avait un certain sens du beau geste. Ça, et une propension aux coups de sang. Entre soirées arrosées, embrouilles avec ses coéquipiers ou encore une démission du Fener qui lui coûtera un an d’inactivité, Ortega a réalisé autant de passages par la case désintox que de come-back retentissants. C’est en 2012, après une dernière pige au Defensores de Belgrano, qu’il décida de raccrocher les crampons. Après avoir rempli une dernière fois le Monumental, le numéro 10 fera quelques apparitions dans des matches de gala, en plus de vendre à l’occasion son image.

Rien de très stable donc, mais El Burrito n’avait visiblement pas envisagé de reconversion particulière. La possibilité d’un retour au River, en revanche, l’a finalement enthousiasmé. Dans son projet de confier certains postes à quelques-unes de ses anciennes gloires (comme Enzo Francescoli ou Norberto Alonso), le club l’a en effet sollicité pour devenir l’assistant du coach de la réserve. « Nous avons déjà parlé au Burrito, et nous nous sommes accordés là-dessus » a même officialisé un dirigeant du Millonario. S’il n’aura a priori pas grande responsabilité, Ortega retrouvera donc son club de toujours. Son seul et unique amour.

Alexandre Pauwels

Leave a Reply