Cette manifestation répondait en partie à la levée du contrôle des changes mercredi, qui a provoqué une dévaluation de 30% de la monnaie argentine face au dollar, de 10 à 14 pesos, après douze années de forte intervention de l'Etat.
La mesure du gouvernement néolibérale, qui était une promesse de campagne de Mauricio Macri, a été accueillie avec soulagement par les milieux économiques. En revanche, la population a réclamé l'ajustement des salaires.
"Nous ne sommes pas kirchnéristes mais nous devons défendre ce qui a été fait ces dernières années", a expliqué un militant du parti Grande patrie.
Loi sur les médias défendue
Autre point de discorde: le possible abandon de la loi contre la concentration dans les médias mise en place en 2009 sous l'ex-présidente de gauche Cristina Kirchner.
Selon les manifestants, cette loi garantit la pluralité des voix. Mais ses détracteurs estiment qu'elle servait à faire taire les opposants à l'ancienne présidente.
bri avec les agences