«Avec le recul, comment avez-vous vécu votre 100e sélection dimanche dernier, dans ce quart de finale remporté à la dernière minute contre l’Ecosse (35-34) ?
C’était génial ! On a montré beaucoup de caractère. Il nous restait cinq minutes, et on a su mettre l’Ecosse sous pression pour revenir.
Vous allez retrouver l’Argentine, dimanche (17h00), en demi-finale. Comment jugez-vous cette équipe ?
A chaque coupe du monde, ils sont bons. Ils atteignent toujours leur pic de forme pour cette compétition ! Et là, ils sont incroyablement dangereux, ils ont poussé la Nouvelle-Zélande jusqu’au bout lors du premier match (défaite 26-16). Ils sont très compétitifs. On joue une demi-finale, et là, il ne reste plus que de très bonnes équipes. On ne peut pas se permettre de sous-estimer un adversaire et on ne sous-estimera pas l’Argentine. Elle joue avec beaucoup de confiance en ce moment, elle fait vivre le ballon, son triangle ailiers-arrière est très dangereux. Ils sont bons partout. Et ils font les choses à leur façon.
Comment les avez-vous vu progresser depuis que vous avez commencé votre carrière internationale, il y a douze ans ?
Mon dieu, douze ans !! (rires) Comme je le disais, ils préparent parfaitement leur objectif, ils ont de l’engagement physique, ils sont passionnés, adroits. Et surtout, ils sont plus explosifs derrière et vous punissent sur les ballons de récupération.