L'entraîneur du Stade Français reste l'un des techniciens les mieux placés pour évoquer l'équipe d'Argentine qui sera opposée, ce dimanche (14 heures), à l'Irlande en quart de finale.
Une formation au niveau des meilleurs. «C'est une équipe qui avant-tout s'est créée un très bel état d'esprit. Il y a eu quelques soucis avec la fin du cycle de Santiago Phelan, il y a deux, trois ans. Ensuite ils se sont construits une très belle base en terme d'engagement, d'humilité, de travail. Concernant le jeu, l'entrée dans le Four Nations les a obligés à beaucoup travailler sur leur système d'attaque, sur le jeu au sol et sur le rythme pour tenir quatre-vingt minutes.»
Un capital confiance à la hausse. «Avec leur effectif au complet et l'énorme capital confiance qu'ils ont engrangé durant la phase de poule, ça reste vraiment une équipe capable d'aller loin. Tous les voyants sont au vert.»
Moins de talent devant. «En terme d'individualités, il y a un peu moins de talent qu'il y a quelques années, surtout devant. Tomas Lavanini et Agustin Creevy paraissent être les deux leadeurs en terme de caractère. Sinon, le reste, ce sont plutôt des bons joueurs qui sont là pour faire leur job et pas plus.»
Un déficit physique ? «La seule faiblesse qu'ils peuvent avoir c'est physiquement. A la différence des autres, ils ont un effectif un peu plus réduit, surtout dans certains postes comme la deuxième ligne, depuis la suspension de Mariano Galarza. S'ils ont un blessé dans le cinq de devant, la différence de niveau entre les joueurs peut faire chuter la qualité. C'est ma seule crainte.»
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