Coupe du monde 2014 : la fin de la génération dorée argentine

GutierrezDimanche soir, les Argentins ont rapidement compris : les quarts de finale ne seraient pas pour eux.  Sans Ginobili, avec un noyau dur âgé, mais des jeunes encore trop verts, le défi était difficile pour les Albicelestes. Malgré son énorme match (18 pts), Pablo Prigioni ne pouvait qu’admettre la vérité.

« Nous n’avons plus la force d’antan. Nous avons été capable de jouer une mi-temps mais nous n’avons pas pu tenir. » explique t-il. « Maintenant, c’est la réalité. Nous apprécierons plus tard. Aujourd’hui, nous avons donné le maximum, nous avons atteint notre potentiel. »

Comme pour Manu Ginobili, vient l’heure de se poser les questions cruciales, la plus importante en tant que sportif : stop ou encore ?

« Aujourd’hui, je ne veux pas penser à ça, je le ferai plus tard. »

Pablo Prigioni : « Plutôt finir dernier, que de naturaliser des joueurs »

Ému, le meneur des Knicks voulait surtout remercier l’extraordinaire public argentin, qui a célébré ses joueurs, par des chants et des applaudissements, jusqu’au bout dans la défaite.

« Le public était extraordinaire. Nous voulions les remercier pour ce soutien. Nous n’avons pas pu le faire mais nous sommes exempts de reproche car nous avons donné tout ce que nous avons pu. »

L’Argentin sait bien que c’est la fin d’un cycle pour sa génération dorée, la plus belle du basket argentin. Hier, il avait à ce sujet quelques mots pour les fédérations qui naturalisent des joueurs étrangers pour mieux renforcer leur sélection.

« Un changement de génération arrive. Mais je préférerais que nous terminions derniers plutôt que de naturaliser des joueurs. »

Luis Scola : « Je ne sais pas ce qui va arriver. »

Ses coéquipiers étaient évidemment aussi tristes que lui de voir l’aventure toucher à sa fin. Eux non plus étaient incapables de se prononcer sur la suite de leur carrière internationale.

« Je suis toujours en bonne santé. Je ne sais pas ce qui va arriver. Je ne dirai jamais que je vais quitter la sélection après cette défaite. » relatait Scola. « Cela ne peut pas être la fin, nous devons penser à un retour » concluait Nocioni.

Qu’il serait triste de voir ces joueurs ne plus fouler les parquets internationaux, mais c’est le lot de chaque génération. Il en sera bientôt ainsi pour tous les autres cycles dorés, de l’Espagne à la France…

		        
		
        
     
     
    

Leave a Reply