Désormais au complet à Buenos Aires, où ils défieront l’Argentine à partir de vendredi, les joueurs français ont quelques jours pour se réadapter à la terre battue. Même si pour Gasquet, le dernier arrivé avec une cheville en vrac, le début de semaine sera axé sur les soins et la récupération.
C’est la dernière ligne droite. Au sortir des deux Masters 1000 du mois de mars sur le ciment américain, les joueurs français se retrouvent plongés dans la préparation finale de leur quart de finale de Coupe Davis dont les premiers échanges seront donnés vendredi à Buenos Aires (15h30 en France). Richard Gasquet, dernier rescapé à Miami, a rallié l’Argentine samedi soir. Il y a rejoint Jo-Wilfried Tsonga, Gilles Simon, Julien Benneteau et Michaël Llodra déjà à pied d’œuvre avec tout le staff tricolore. L’objectif des prochains jours : s’imprégner de l’atmosphère et surtout se réadapter à une surface qu’aucun d’eux n’a foulé cette année sur le circuit.
Le menu proposé à Gasquet sera sûrement différent dans les premiers jours, le Biterrois ayant terminé son périple à Miami sur les rotules et surtout avec le pied droit salement amoché. Obligé de glacer sa cheville tous les jours suite à son entorse contractée à Indian Wells, "Richie" a tenté de faire abstraction de la douleur contre Almagro et Murray. Mais son pied, enflé, n’était pas beau à voir à l’issue de sa demi-finale perdue face à l’Ecossais. L’inquiétude quant à sa participation n’est toutefois pas de mise pour l’instant. Et s’il bénéficiera d’une préparation un peu écourtée par rapport à ses camarades, l’Héraultais est sans doute celui qui a la plus grande faculté d’adaptation à la terre battue.
L’autre joueur appelé à jouer en simple, Jo-Wilfried Tsonga, est arrivé en Amérique du Sud un jour avant Gasquet, qu’il ne précède d’ailleurs plus que d’une place au classement ATP. Le 8e mondial, agacé par son niveau de jeu actuellement, doit mettre les bouchées doubles pour s’adapter à la surface la moins naturelle pour lui. Le Manceau, quart-de-finaliste du dernier Roland-Garros, a quatre jours pour peaufiner ses glissades. Il en est de même pour Julien Benneteau et Michaël Llodra, les piliers du double, alors que Gilles Simon, le 5e homme, fait (pour le moment) office de sparring-partner de luxe.