C’était un dimanche donc... La veille de dimanche généralement c'est samedi, et le samedi il m'arrive de temps en temps d'avoir des envies (modérées) d'alcool. Or, quelle ne fut pas ma surprise lorsque à 19.00 j'ai trouvé mon petit caviste préféré portes closes.
« Qu'à cela ne tienne, je me rabattrai sur le supermarché ». Et là, effroi... Au rayon vins et spiritueux un cordon de sécurité, ambiance scène de crime, a été placé afin d'en interdire l’accès.
Et oui, je l'ignorais mais les veilles et jours d'élections, la vente d'alcool est interdite en Argentine. Un samedi soir sobre. Moment historique.
Ici, on ne rigole pas avec le vote qui est obligatoire et qui doit se faire l'esprit clair, donc hors de question de s'enivrer la veille du Jour-J. Or mes amis argentins, familiers de leurs lois, font le plein d’éthanol arrangé le vendredi soir.
En fin de compte, dimanche matin j'étais bien la seule à ne pas me remettre d'une soirée chargée, mais aussi la seule à ne pas devoir aller voter.