Cinq choses à savoir sur Facundo Roncaglia – Foot Mercato

L’OM fait face à un mercato charnière. De nombreux cadres sont partis dans tous les secteurs de jeu, et les dirigeants phocéens, en adéquation avec coach Marcelo Bielsa, se doivent de leur trouver des remplaçants sur le marché des transferts. En défense, ces derniers ont décidé de miser sur un certain Facundo Roncaglia, un international argentin au profil rappelant celui du partant Rod Fanni. Dans un autre style, cependant.

Un défenseur polyvalent…

Comme Fanni donc, Roncaglia est polyvalent, et peut évoluer à droite comme au centre d’une défense. Cette polyvalence est sans doute l’héritage de son passif d’attaquant, poste où il a évolué toute sa jeunesse jusqu’à sa première saison de formation au Boca Juniors, durant laquelle « quelqu’un » l’a convaincu que « défenseur serait mieux adapté » à ses caractéristiques. Parce que de son propre aveu, il « raisonne encore, parfois, en attaquant », Facundo garde une propension aux courses effrénées vers l’avant et une bonne qualité de frappe. Du reste, ce sont les autres qualités qu’il a pu développer au fil des années qui ont fait sa réputation, jusqu’à convaincre ses différents coachs italiens à l’installer durablement dans un rôle de central, qu’il peut assumer dans un système à 3 ou 4 défenseurs.

… et hargneux

De fait, ce ne sont ni les golazos ni les qualités d’attaquant qui ont révélé Roncaglia, sinon sa grinta, sa générosité, son agressivité. Des caractéristiques qui, couplées à son physique un peu rustre – 1,77m pour 80 kg –, lui ont valu le surnom de Torito. Pas du genre à faire de cadeaux, il est dur sur l’homme et ne lâche jamais. Une qualité plaisante, malgré les écarts qu’elle peut induire.

Peut-être un peu trop hargneux

Le point faible de Roncaglia découle justement de cette générosité. “Petit taureau” va parfois trop loin dans le contact, et cela n’échappe pas aux arbitres : rien que sur la dernière campagne, l’Argentin a récolté 11 jaunes et 2 rouges. En y ajoutant les bévues qui peuvent également émailler sa saison, le défenseur peut lasser ses entraîneurs : c’est ce qui lui a valu son poste de titulaire à la Fiorentina et son prêt au Genoa, c’est ce qui lui a valu de ne justement pas être racheté par le Grifone, qui disposait d’une option à 4,5 M€.

Véritable phénomène à son arrivée à Florence

Roncaglia peut passer au travers mais, parce qu’il mouille le maillot, les supporters lui pardonnent facilement ses écarts. À son arrivée à Florence en 2012, cela va même au-delà du simple respect : sa grinta ravive immédiatement le souvenir de Daniel Passarella, et son caractère enchante les tifosi au point qu’ils l’érigent en symbole de la nouvelle réussite du club après deux exercices calamiteux. Le fan club Quando Facundo Roncaglia Fight Club est créé, et rassemble les fans autour de la création d’aphorismes à la Chuck Norris. Le succès est énorme. Mais il s’essouffle dès lors que Torito perd sa place dans le onze.

Il se voyait dans un autre club la saison prochaine

Ce onze, Roncaglia se voyait bien lutter pour la saison prochaine. À l’issue de son prêt au Genoa, l’Argentin assurait ainsi vouloir rester en Toscane. « Je suis prêt à convaincre Paulo Sousa de me donner une chance. Mon agent rencontrera les dirigeants de la Viola mais ma volonté est d’obtenir un poste de titulaire avec le maillot de la Fiorentina », assurait-il alors. La tournure des événements ne lui a pas été favorable, et l’a depuis amené à considérer un départ. L’OM a pointé le bout de son nez, Roncaglia a décidé d’accepter le défi olympien. Ne reste désormais qu’à attendre le dénouement de cette affaire et la décision de la Viola, mais l’international argentin devrait très prochainement débarquer sur la Canebière.

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