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D
u courage, il en fallu aux joueurs de l'équipe de France. Malmenés et bousculés par cette équipe de Suède, les Bleus ont fait preuve d'une grande solidité défensive pour compenser de grosses lacunes offensives. Elle va devoir retrouver ses repères en attaque pour pousser plus loin l'aventure de ce championnat du monde.
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Les champions en Europe ont été tout près de concéder leur première défaite du tournoi face à des Suédois pourtant privés de leur grand star Kim Andersson, blessé. Mais ils ont montré une grande force de caractère pour s'en sortir et tireront certainement beaucoup de confiance de cette victoire difficile. Ce ne sera pas de trop face à l'Argentine, demain à 19 heures, en huitièmes de finale.
Face aux Suédois, les arrières tricolores ont fait preuve d'une maladresse inquiétante dans les tirs lointains, un problème récurrent depuis dix jours. Onesta va devoir trouver la bonne formule. Celle tentée au début de match avec Daniel Narcisse et Kévynn Nyokas, aux côtés de l'indispensable Nikola Karabatic, s'est montrée bien peu convaincante. Toute l'attaque bleue a battu de l'aile dans le premier quart d'heure. Les Français étaient menés de quatre buts dès la 7e minute.
L'attaque bat de l'aile
Il a fallu attendre la 8e minute pour que Guillaume Joli vienne les libérer avec un premier but marqué sur penalty. Dépourvus de solution de loin, les Bleus s'en sont remis au métronome Michaël Guigou sur son aile gauche, et à Cédric Sorhaindo au pivot. C'estlui qui leur a permis de recoller (11-11, 28e), la défense faisant de son côté bien le boulot, devant un Thierry Omeyer époustouflant (13 arrêts). La deuxième suspension de deux minutes infligé à Nikola Karabatic (37e) a remis les Bleus en posture délicate (15-18, 42e). La situation est même devenue critique après le rouge direct reçu par son frère Luka (45e ). Mais les Bleus n'ont pas perdu leur sang-froid.
Ils se sont accrochés en défense, récupérant quelques ballons ensuite convertis en contre-attaque. Le sans-faute de Joli aux penalties (9 sur 9) les a aussi bien aidés.
L'Argentine en huitième
L'Argentine sera un adversaire de taille. En pleine confiance, elle a su s'extirper d'un groupe très relevé, éliminant au passage la Russie. Claude Onesta a pris la mesure de cesfuturs adversaires: «Avec notre manque de régularité, on n'est pas capable de prendre qui que ce soit par-dessus la jambe». Seulement tenus en échec par l'Islande (26-26) depuis le début du tournoi, mais pas transcendants lors de leurs victoires, les doubles champions olympiques vont rapidement devoir se mettre au niveau en attaque.