C’est «pire qu’un Brésil-Argentine» et «il n’y a pas de favori», a prévenu le gardien brésilien, Julio Cesar. «L’Uruguay est bien en place, bien construite par Tabarez, avec un style de jeu très compliqué à affronter», avait lancé de son côté son sélectionneur Luiz Felipe Scolari. Outre le grand écart démographique entre le géant lusophone (près de 200 millions d’habitants) et le plus petit pays de la Confédération sud-américaine de football (à peine plus de 3 millions d’habitants), les récentes statistiques donnent un avantage à la Seleçao, qui reste sur quatre victoires et deux nuls dans les confrontations, sachant que le dernier succès uruguayen remonte à 2001 pour, ironie de l’histoire, le premier match de «Felipao» à la tête des Auriverde.
Mais en toile de fond subsiste toujours, au pays du «futebol», l’amer souvenir du mythique «Maracanazo» au Mondial-1950, lorsque l’Uruguay avait estoqué la Seleçao dans le match décisif (2-1) à Rio de Janeiro pour s’adjuger la Coupe au monde au nez et à la barbe de la bande à Zizinho.