Etats-Unis, deux bateaux de blé fourrager d'origine argentine sont actuellement en chargement et seront livrés en Caroline du Nord sur la première quinzaine de février », affirme Damien Vercambre, courtier chez Inter-Courtage. Cette importation « exceptionnelle » montre bien « le retour de l'Argentine sur la scène internationale et le manque de compétitivité des origines américaines », renchérit le cabinet Agritel. L'Argentine a levé mi-décembre ses taxes à l'exportation sur le blé et le maïs, redevenant un concurrent redoutable pour les exportateurs de blé américains, mais aussi français, russes et ukrainiens.
Globalement, « les marchés poursuivent leur mouvement dans la déprime, à l'image des marchés boursiers et de la chute des cours du pétrole », explique Agritel.
Les prix sont également plombés par la perspective de stocks de blé jamais vus depuis près de 20 ans en France, où le rythme des exportations ne suffit pas à écouler la récolte record, dans un contexte de concurrence accrue.
Sur Euronext vers 12 h 40 (11 h 40 GMT), la tonne de blé perdait 75 centimes sur l'échéance de mars à 164,50 euros et un euro sur celle de mai à 170 euros. Environ 6.000 lots avaient été échangés.
Le maïs perdait 1,25 euro sur l'échéance de mars à 153,75 euros et 1 euro sur celle de juin à 161,75 euros. 300 lots environ avaient changé de main.
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