Présentée avant même le début de la compétition comme une mise au défi de l’Europe par l’Amérique, continent sur lequel jamais aucune équipe européenne n’a gagné le trophée, la Coupe du monde tient absolument toutes ses promesses sur ce plan-là. Avec toutefois une surprise de taille, pour la première fois depuis 1962, aucune équipe du sud de l’Europe (Italie, Espagne, Portugal, ex-Yougoslavie) ne fait partie des huit meilleures équipes du monde.
Les quarts de finale vont donc mettre aux prises d’un côté quatre équipes américaines (et plus exactement quatre équipes latino-américaines) avec le Brésil, la Colombie, l’Argentine, le Costa Rica, et de l’autre quatre équipes d'Europe de l'Ouest, avec les Pays-Bas, l’Allemagne, la France et la Belgique. Et cette rivalité devrait durer puisque les prochaines rencontres offrent seulement deux rencontres transcontinentales, Argentine-Belgique et Costa Rica-Pays-Bas.
La présence de la Confédération sud-américaine en demi-finales est garantie par le sommet Brésil-Colombie. Celle de l’Europe par le duel France-Allemagne. Les vainqueurs de ces deux quarts se retrouveront pour une finale avant la lettre. À la vue du tableau final, le choc Brésil-Argentine reste une finale théorique qui serait une première du genre.
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