Pendant que Nicolas Sarkozy se prépare pour la présidentelle, Carla Bruni se concentre sur sa carrière musicale, qu'elle avait mise entre parenthèses pendant son passage à l'Elysée. Deux ans après la sortie de "Little French Songs", qui n'avait pas connu le succès escompté - du moins pas celui de ses précédents albums -, elle continue de donner des concerts en France et ailleurs. Hier, c'est devant un public brésilien qu'elle a interprété ses titres.
Pour ce retour sur scène après plus d'un an d'absence, la chanteuse a revêtu sa célèbre tenue de musicienne : un pantalon de cuir noir (parfois remplacé par un jean brut) associé à une veste de velours rouge grenat.
Le week-end dernier, la chanteuse est arrivée en Amérique du Sud pour une série de concerts. Son mari l'a suivie dans cette aventure et a profité de leur première étape à Rio de Janeiro pour faire un footing sur la célèbre plage de Copacabana. Prochaine étrape : l'Argentine. Au printemps 2014, Carla Bruni était partie en tournée aux Etats-Unis, là aussi en compagnie de son mari. Une manière pour lui de partager sa passion après les sacrifices qu'elle a faits en tant que Première dame.
Une vie étalée dans les médias
Dans un livre paru le 27 août, "Vie privée, vie publique, un voyeurisme d'Etat", signé Philippe Labi (First document), elle revient sur son expérience à l'Elysée et notamment sa relation avec les médias. Au moment de sa rencontre avec Nicolas Sarkozy, elle était déjà blindée de ce côté : "C'est normal que la presse ait surréagi. Nous venons de deux mondes diamétralement différent, la politique et le show-business. Et moi, je viens de cet univers-là, que ce soit en tant que mannequin ou chanteuse. (...) Ça ne m'a pas effrayé une seconde. Si je m'en tenais aux commentaires des médias pour faire ma vie, je n'aurais rien fait", explique celle qui a longtemps fait la une des tabloïds pendant sa carrière de mannequin.