"Un communiqué a été ratifié pour garantir l'asile comme droit fondamental", a indiqué en séance plénière à Montevideo le président du Venezuela, Nicolas Maduro, au cours du sommet semestriel des chefs d'Etat du Mercosur, dominé par le cas d'Edward Snowden, l'ex-consultant du renseignement américain recherché pour espionnage par les Etats-Unis.
Nicolas Maduro a également demandé que soit garantie la sécurité informatique, critiquant l'espionnage mené par des agences de renseignement américaines, récemment révélé par Snowden, à qui le Venezuela, la Bolivie ainsi qu'un autre pays latino-américain le Nicaragua, ont proposé l'asile politique.
Par ailleurs, les quatre pays du bloc constitué de l'Argentine, du Brésil, de l'Uruguay et du Venezuela - le Paraguay est actuellement suspendu et la Bolivie en cours d'adhésion - "vont rappeler pour consultations" leurs ambassadeurs en France, en Espagne, en Italie et Portugal, a indiqué le ministre uruguayen des Affaires étrangères, Luis Almagro, en séance plénière, au nom du groupe.
La semaine dernière, ces quatre pays européens avaient interdit leur espace aérien à l'avion d'Evo Morales, de retour de Moscou, soupçonnant qu'il transportait à son bord Edward Snowden. Ce dernier a finalement demandé vendredi l'asile à la Russie.
Belga