L'ONG "Les Grands-mères de Mai" s'est fixé pour but de retrouver les enfants de communistes enlevés en 1977
Les "grands-mères de la Place de mai" à Buenos Aires (Argentine), ce groupe devenu une ONG, affirment que des tests ADN confirment qu'une femme aujourd'hui âgée d'une trentaine d'années était la fille de militants communistes enlevée en 1977.
Sa mère a accouché en prison et ses deux parents biologiques n'ont jamais été retrouvés.
Selon le groupe, il y aurait encore 400 personnes dont on n'a pas encore retrouvé les traces.
Les organisations des droits de l'homme affirment que l'enlèvement de bébés faisait partie d'un plan systématique du gouvernement de l'époque. il s'agissait de placer dans des familles de militaires les enfants des gens dont les opinions étaient considérées comme subversive pour éviter une nouvelle génération de "gauchistes radicaux", selon les critères de la junte au pouvoir en Argentine durant ces année-là.
La jeune femme en question est l'enfant de Walter Dominguez et Gladys Castro qui vivaient dans la ville de Mendoza au nord de l'Argentine qui étaient tous deux membres du parti communiste marxiste-léniniste.
Ils ont été arrêtés à leur domicile, Gladys était enceinte de 6 mois et a accouché en 1978.
Le groupe "grands-mères de mai" a été fondé en 1977 dans le but de retrouver les enfants kidnappés et illégalement adoptés sous la dictature militaire argentine. Parmi eux, beaucoup étaient de confession juive.