L'Argentine aimerait vraiment revoir Justin Bieber. Pour lui poser quelques questions. A cet effet, un juge argentin a transmis à Interpol une demande de mandat d'arrêt international contre le chanteur canadien, poursuivi pour une agression à Buenos Aires lors d'une tournée en 2013.
Un photographe argentin affirme en effet avoir été agressé, et qu'on lui a arraché son appareil photo et son téléphone portable, à la demande du chanteur, devant une boîte de nuit du quartier de Palermo, dans la capitale du pays. Outre le chanteur, un de ses gardes du corps, qui l'accompagnait pendant sa tournée en Amérique du Sud, a été convoqué par le juge.
«Maintenant, nous n'avons qu'à attendre que la police l'amène en Argentine»
En novembre 2014, le juge Facundo Cubas avait convoqué le jeune chanteur, lui donnant 60 jours pour se présenter dans son bureau. «Comme il ne s'est jamais rendu à la convocation du juge alors nous avons demandé son arrestation. Nous demandons l'arrestation de Justin Bieber à Interpol où qu'il se trouve dans le monde», a déclaré une collaboratrice du magistrat Alberto Banos.
L'avocat du photographe s'est réjoui de l'annonce, déclarant: «maintenant, nous n'avons qu'à attendre que la police le trouve et l'amène en Argentine. Pour nous, c'est un triomphe contre ceux qui disaient que nous n'avions pas d'arguments valides.»
A 21 ans, Justin Bieber est un habitué des démêlés judiciaires: saccage d'une chambre d'hôtel et accusation de vandalisme à Rio de Janeiro en novembre 2013, agression d'un chauffeur de limousine en décembre 2013 à Toronto, conduite dangereuse au volant d'un bolide en Floride en janvier 2014, ou une altercation après un accident de quad en août 2014 en compagnie de sa petite amie la chanteuse Selena Gomez. Il s'est rendu le 1er avril dernier à Miami à une audience de médiation, dans le cadre d'un procès intenté par un photographe américain affirmant avoir été attaqué par l'un de ses gardes du corps alors qu'il tentait de le prendre en photo sur la plage de Miami Beach.