Argentine poursuivie par des fonds "vautours", audience-clé à New …

L'Argentine est poursuivie par des fonds dits vautour exigeant de recouvrer intégralement 1,3 milliard de dollars de dette du pays, qui se dit à nouveau menacé de défaut de paiement après sa faillite de 2001.

Une audience-clé a eu lieu, mercredi 26 février, à New York, pour l'Argentine, poursuivie par des fonds dits "vautours" exigeant de recouvrer intégralement 1,3 milliard de dollars de dette du pays, qui se dit à nouveau menacé de défaut de paiement après sa faillite de 2001.

L'audience à la cour d'appel fédérale de New York a duré deux heures vingt et les représentants de l'Argentine comme ceux des fonds NML et Aurelius, qui ont porté plainte contre Buenos Aires, ont croisé le fer devant un panel de trois juges, dont la décision finale ne sera connue que dans plusieurs mois.

Signe de l'enjeu pour l'Argentine, le vice-président argentin, Amado Boudou, et le ministre de l'économie, Hernán Lorenzino, étaient présents, de même que les détenteurs de titres de dette argentine qui ont participé aux accords de restructuration de la dette et les représentants de la Bank of New York Mellon (BoNY), chargée des versements pour le compte de l'Argentine.

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RISQUE D'UN NOUVEAU DÉFAUT DE PAIEMENT

Les fonds spéculatifs NML Capital et Aurelius Capital espèrent que le tribunal va maintenir la décision prise le 22 novembre 2012 par le juge de première instance, Thomas Griesa, qui exige que l'Argentine leur verse 100 % des 1,33 milliard de dollars de capital et intérêts calculés à partir de 2001.

De son côté, l'Argentine a prévenu qu'un jugement négatif risquait de la mettre de nouveau en défaut de paiement, en entraînant une flambée de 43 milliards de dollars de sa dette, puisqu'elle déclencherait des demandes de versements de la part de créanciers qui ont participé aux accords de restructuration de dette en 2005 et 2010.

"Les gouvernements ne peuvent pas être forcés de faire quelque chose qui viole de manière fondamentale leurs principes", a affirmé l'avocat de Buenos Aires, Jonathan Blackman. Selon Buenos Aires, la décision du juge Griesa "viole le principe d'équité" vis-à-vis de ces créanciers-là.

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